Niji40 – Le bilan

Class40

La Niji40 touche bientôt à sa fin alors qu’il reste deux concurrents encore en mer. Cette première édition ralliant Belle-Île à Marie-Galante aura été marquée par deux stratégies bien distinctes : l’une passant par le Nord avec la majorité de la flotte, l’autre, plus osée, passant par le Sud.
Cette nouvelle course, Fred n’en a pas raté une miette ! L’occasion pour lui d’analyser les forces et les faiblesses de la flotte de Class40 avec qui il bataillera l’année prochaine !

Une course très intéressante avec des décisions importantes !
« Il y avait de nombreux bateaux différents, de différents architectes et donc de nombreuses analyses et comparaisons à faire, notamment entre Acrobatica et Groupe SNEF. On voit bien que lorsque les POGO sont au portant dans du medium, ils avancent très vite. On sent Acrobatica à l’aise dans le gros temps au reaching, il y a beaucoup de points positifs sur ce bateau. Malheureusement le Lift V2 a eu quelques soucis techniques et n’a pu se battre aux avant-postes avec les autres.
Quant à l’option Sud, je la comprends tout à fait. C’est vrai que les routages indiquaient un passage par le Nord, cependant, il y a toujours une incertitude qui te dit que le Sud peut être une belle opportunité. Une facilité de réalisation aussi car aller au Nord signifie plus de près et plus de de mer (particulièrement dans une houle de 7-8m et plus de 40 nœuds de vent au portant après le passage des Acores). C’est aussi prendre le risque d’un abandon, on l’a vu avec Interaction et Tohu-Bohu. Cette option Sud était assez risquée mais avait plus de chance de s’améliorer que la route Nord. Néanmoins, l’enchaînement au Nord a été vraiment top pour eux car ce petit minimum qui croisait juste après les Açores aurait pu leur barrer la route s’il s’était légèrement décalé au Nord. Mais finalement, ils ont contourné ce minimum et c’est là qu’ils ont battu le record de vitesse, scellant définitivement le sort des sudistes.
Le format de cette course est vraiment sympa, les équipages de 3 marins créés de bonnes ambiances. Un départ de Belle-Ile et une arrivée à Marie-Galante, ce sont des cadres magnifiques. Si une deuxième édition devait arriver, je pourrais être tenté. Mais si The Transat devait aussi se dérouler à la même période, j’opterais pour cette dernière qui serait un excellent entraînement en vue de la Route du Rhum ! »