Alors que la 9e édition des Sables – Horta – Les Sables devrait connaître son épilogue dans la nuit, le mystère reste entier sur qui remportera cette deuxième manche, mais aussi s’imposera au temps cumulé sur les deux étapes ? En attendant le verdict la nuit prochaine, entre 1 heure et 3 heures selon les derniers routages, Frédéric Denis dresse l’état des lieux à quelques milles de l’arrivée.
L’arrivée s’annonce mouvementée ! 6 bateaux se tiennent en moins de 15 milles, à moins de 100 milles des Sables d’Olonne. Cela s’annonce assez épique !
Avec le vent qui est retombé, Achille Nebout et Gildas Mahé ont perdu presque toute leur avance alors qu’ils avaient réussi à faire un joli break. Cela doit être assez frustrant car ils ont réalisé une très belle navigation depuis le départ, ils ont réussi à bien se placer et ont affiché de très bonnes vitesses dans le portant soutenu. Ils sont fait le choix, payant, d’aller chercher ce vent fort et sont ceux qui finalement ont parcouru le plus de milles lorsque l’enjeu était justement de trouver le bon compromis entre faire le moins de route et toucher les ventes les plus favorables. En allant toujours plus vite que le reste de la flotte, ils sont encaissé le gain de leur option au moment d’empanner la nuit dernière, en recroisant devant tout le monde avec 20 milles d’avance juste avant le DST de Ouessant. Mais les vents plus faibles en approche de l’arrivée ont redistribué les cartes, ça s’est tassé devant et c’est revenu par derrière. Le jeu d’Achille et Gildas sera désormais de protéger leur place, avec toujours quelques milles d’avance, on voit qu’ils se sont repositionnés afin de mieux contrôler leurs poursuivants et éviter de ses faire dépasser.
Derrière, Xavier Macaire et Alberto Bona se montrent assez à l’aise dans le portant mollissant. Les vents s’annoncent instables autour des Glénan et jusqu’aux Sables d’Olonne, avec des effets thermiques en quittant la baie d’Audierne. Il peut encore se passer beaucoup de choses, ça annonce une belle bataille, ça va être tendu jusqu’à l’arrivée !
